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Nouvelles & Publications 

Que pouvons-nous attendre de la COP 21 ?


Que pouvons-nous attendre de la COP 21 ?


Paris vient de vivre des moments tragiques qui ont secoués toute l’Europe et toute l’Amérique Latine. En quelques jours, tous les réseaux sociaux étaient submergés d’une marée bleue, blanche et rouge, marquant leur solidarité avec les victimes du vendredi noir du 13 novembre 2015.


Deux semaines plus tard, lorsque les nations des cinq continents se sont réunies à Paris pour célébrer une conférence internationale sur le changement climatique et sur la nécessité de prendre des mesures d’urgence pour sauver la planète, à la couleur qui tapissait les murs des villes françaises, s’est ajouté le vert, : la COP 21.


Que pouvons-nous attendre de la COP 21 ?


Cette conférence internationale a eu le mérite de nous aider à prendre conscience de l’erreur que suppose le maintien de l’actuel modèle socio-productif, modèle qui ne fait qu’amplifier les écarts de niveau de vie, de culture, d’éducation et de santé de la population, tout en détériorant l’environnement de tous pour favoriser la richesse de quelques-uns.


Cette prise de conscience a déclenché une envie subite d’action qui prépare les gouvernements nationaux ainsi que les organisations internationales pour agir ensemble dans la recherche du bien commun et dans la sauvegarde de la planète.


Quels sont les enjeux ?


Nous constatons les conséquences de la montée des températures : Le dégel des Pôles, la montée du niveau de la mer et donc la probable inondation des zones côtières où se concentre 60% de la population mondiale.


http://www.veilleinfotourisme.fr/medias/fichier/livre-blanc-mont-saint-michel_1445519885619-pdf


Enfin, nous constatons aussi la désertification de nombreuses zones du globe, provoquée par la déforestation qui réclame l’agriculture intensive, souvent accompagnée de l’application de méthodes qui finissent par asphyxier le manteau terrestre.

Si à tout ce que nous venons d’expliquer, nous ajoutons l’exploitation abusive des énergies fossiles, c’est évident que l’augmentation du CO2 dans nôtre atmosphère ne pourra pas être absorbée ni par la mer, ni par des forêts en pleine disparition. Le futur de nos enfants n’est plus assuré.


Quelles sont les propositions ?


Il est clair que l’action individuelle ne suffira pas pour sauver notre planète, il faut donc agir ensemble mais, pour y réussir, avons-nous les structures décisionnaires adéquates ?


La question n’est pas anodine, car dans la plus grande et reconnue organisation mondiale : l’O.N.U., on constate que sur les 193 pays membres, il y a seulement 5 (EEUU, UK, France, RUSSIE, CHINE) qui ont, individuellement, le droit de veto sur n’importe quelle résolution affectant à la planète toute entière, et - précisément - ce sont eux les plus grandes pollueurs de la planète, exception faite, peut-être, de la France.


Cette situation es absurde car là où un pays peut freiner les résolutions des 192 restants se pose un grave problème de légitimité et même d’obsolescence de l’institution quant à sa prétendue influence globale.


Quelle serait la nouvelle philosophie à appliquer dans les prises de décisions des organisations internationales telles que l’ONU ?


A mon avis, contrairement à ce dont la politique internationale des grandes nations prône, il faudrait que les processus de décisions tiennent compte de la régionalisation de certaines zones qui, organisées et légitimées, deviendraient des membres permanents de l’ONU.


Ainsi, par exemple, les pays de l’Amérique du Sud unis, auraient une seule voix en tant que représentant permanent, c’est-à-dire, avec le droit de veto, équivalent à celui des Etats Unis de l’Amérique du Nord.


Cela renforcerait les liens de ces pays à travers d’une organisation légitimement constituée, comme par exemple UNASUR, qui aurait réellement la force de défendre leur propre biosystème et compréhension de l’existence.


Rappelons que pendant la COP 21, Rafael CORREA, Président d’Equateur, proposait une charte des droits de la Nature, la gratuité de l'accès aux biens de la nature et la mise en place d'une Cour Internationale de Justice sur les crimes contre la nature, proposition qui pourrait devenir une réalité avec force exécutoire, dans le cadre de la réorganisation régionale du droit de vote et du droit de veto onusienne que nous défendons. L’acceptation de cette proposition de Monsieur CORREA créerait un précédent juridique qui faciliterait la réflexion et la mise en place urgente de la régionalisation du vote dans les organisations internationales comme par exemple, dans l’ONU. Cette optique aurait pu changer la destinée de Cuba depuis longtemps.


Manifeste en Défense de l’Espagnol comme langue internationale.


Dans ce sens, nous constatons que notre Chambre de Commerce Latino-Américaine a été pionnière dans la défense de structures et de principes appliqués à la gestion et à la médiation dans de conflits interétatiques qui affectent à la région sud et centre américaine, le jour où, pendant la soirée des rencontres latino-américains de 2014 nous avons lancé le projet de défense de l’Espagnol et de la logo-diversité (http://goo.gl/4CmN3g), ce manifeste fut postérieurement publié par la revue « El Café Latino », et dans lequel nous demandions :

  • que l’espagnol soit langue officielle dans tous les bureaux de brevets du monde, en commençant par le bureau européen qui devrait réinstaurer l’espagnol comme langue officielle,

  • que la CCI Internationale publie en espagnol toutes les modalités contractuelles des échanges internationales et que ces textes soient officiellement reconnus et certifies,

  • que l’ensemble des universités du monde hispano-américain établissent un accord pour créer ou promouvoir une publication scientifique reconnue que publie des articles et des travaux de recherche en espagnol,

  • qu’il soit considéré obligatoire – selon le principe de réciprocité – que les étudiants non hispanophones souhaitant réaliser des cours de post-grade dans une quelconque université ou école supérieure d’un pays de langue espagnole, certifient leur connaissance de l’espagnol et de la culture hispanique au moyen d’un test d’évaluation linguistique et comportementale, test qui doit incorporer les variantes linguistiques et culturelles de l’ensemble hispano-américain, comme par exemple, celui promu par la Chambre de Commerce Hispano-Américaine, baptisé ALPHA,

  • que dans le cadre des conflits juridiques ou commerciaux existantes entre entreprises et corporations de droit privé et publique des pays latino-américains avec des organisations similaires d’autres pays ou d’autres zones économiques, la solution aux conflits puise être trouvée – avec l’accord des parties – par une Cour Internationale de Médiation et d’Arbitrage Latino-Américaine, avec siège dans un des pays hispaniques où toutes les affaires seront traitées en langue espagnole,

  • que dans le cadre des échanges internationaux de matières premières, les principaux producteurs latino-américains, organisent une bourse régionale, qui puisse exercer un contrôle sur les prix des matières premières avant de sortir sur les autres marchés, afin d’éviter les mouvements spéculatifs, comme cela arrive souvent avec le Café, affectant les petits producteurs de pays comme Honduras ou Guatemala.

Aussi, nous avons constaté que dans la période écoulée entre la publication de notre manifeste et aujourd’hui, Puerto Rico a déclaré la langue espagnole « officielle ». J’en conclue que pour les années à venir, Il faudrait continuer à se faire entendre sur l’ensemble de ces revendications, et de manière plus organisée, avec des conférences et séminaires, comme celui-ci : https://t.co/FXECejKhgV


Cependant, comme notre action doit être menée dans tous les fronts, pour 2016, pendant notre soirée des « Rencontres Latino-Américains », qui aura lieu le jeudi 2 juin sur la Péniche du Cercle de la Mer, nous avons invité comme conférencier Philippe ARRAOU, Président de l’Ordre des Experts Comptables de France et porteur du Projet « Bilan Social » auprès du Comité d’Intégration Latine Europe Amérique (CILEA), projet qui nous tient à cœur, car depuis une vingtaine d’années le rapport de gestion a une optique fondamentalement financière, oubliant la part sociale du « rapport » où l’on parle de l’organisation, des relations humaines, du respect de l’environnement, de l’intégration des employés et de leurs familles, des relations informelles et de l’éducation. Enfin, tous les éléments qui configurent la RSE et que Monsieur ARRAOU revendique comme des piliers d’une société plus harmonique et digne. Nous vous invitons à participer à notre soirée « Rencontres Latino-Américains » qui aura lieu le 2 juin à la péniche du Cercle de la Mer et qui sera gratuit pour toutes les personnes ayant réglés leur cotisation pendant le premier trimestre de l’année 2016.


https://www.weezevent.com/chambre-de-commerce-latino-americaine-adhesion

http://www.cclam.org/bundles/thcclam/pdf/bulletinAdhesionCCLAM.pdf


Nous vous remercions pour votre confiance et vous souhaitons une bonne année 2016


José Francisco RODRIGUEZ QUEIRUGA

Economiste & Président

Chambre de Commerce Latino-Américaine en France

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